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  Depuis longtemps, à Petite-Rivière de l'Artibonite, une famille aisée et une famille à précarité économique entretiennent des relations de voisinage. Mais malgré des relations de voisinage, des frontières physiques à contre sens restent et demeurent entre les deux voisins. La cour de la famille aisée est clôturée, demeure bien protégée et surveillée alors que la cour de la famille pauvre reste libre et accessible à tous. Dans de telle situation, les enfants de la famille pauvre sont incapables de pénétrer la cour de la famille aisée, ils ont besoin d'un laisser-passer, pourtant les enfants de la famille aisée pénètrent la cour de la famille pauvre à leur guise. Mais, cela n'a pas empêché que la famille aisée soutienne continuellement la famille pauvre, c'est-à-dire la première aide la deuxième. Mais l'aide, c'est surtout en lui envoyant des restes de nourritures cuites qui n'ont pas été consommées par les enfants, et toujours après la couchée du soleil. De

  Lorsque la basse-cour a été aménagée de façon traditionnelle, une seule catégorie d'oiseaux chantait toutes les heures de la journée, bien qu'elle soit minoritaire. Mais, pour dire vérité, on a souvent entendu de voix d'or dans la basse-cour, pendant cette période. Aussi pendant ces temps là, la classe qui compte le plus d'oiseaux passait pour la classe la plus faible. En conséquence, cette classe la plus faible souffre de se faire entendre malgré qu'elle chante aussi. La simple raison qui empêche de les entendre est que la structure de la basse-cour exigeait un certain effort pour accéder aux podiums existants. Par conséquent, du fait que seulement un petit groupe répondait à certaines exigences de la structure de la basse-cour, il forme une classe privilégiée, ainsi la voix de la classe passait pour la voix de tous les oiseaux de la basse-cour. Et, cela donne l'intention que tous les oiseaux de la basse-cour savent bien chanter, parce que les autres basse-co

Le gouvernement haïtien, incapable de résoudre la crise socioéconomique que traverse le pays depuis quelques temps, sollicite de l'aide internationale à travers une intervention militaire dans une résolution adoptée en conseil des ministres, en date du six octobre en cours. Et apparemment, la communauté internationale a été déjà prête à répondre à l'appel des dirigeants haïtiens et y attendait à ce moment fructifiant. Car, en moins de trois jours après la résolution du gouvernement haïtien, deux pays de la communauté internationale se sont disposés à investir le sol haïtien, il s'agit des États-Unis d'Amérique et le Canada, information relayée par plusieurs médias locaux. Dans ce contexte, certains citoyens et leaders politiques haïtiens croient que cette éventuelle intervention militaire a été préparée par les acteurs du chaos en Haïti et en complicité avec la communauté internationale. C'est donc un complot qui implique l'international et certains acteurs loca

  Il  y a des décennies, la technologie de l'information et de la communication de masse se limitait à la radio, les journaux et la télévision. Néanmoins, ils n'étaient pas accessibles à un grand nombre de citoyens. Ces médias étaient accessibles surtout à un petit groupe de l'élite intellectuel et économique qui y publiaient. Les éléments des classes populaires n'avaient pas presque accès à ces médiums. Sinon qu’à travers de manifestations de rue. En plus de l’accès privilégié à ces médias, la minorité qui constitue l’élite disposait d'autres moyens pour faire circuler leur pensée. Ainsi, le domaine de l'édition des livres  étaient dominés par des écrivains de l' élite. De telle manière, l’opinion de la minorité passait pour l’opinion populaire. Lors de ces périodes, l'accès à la parole n'a pas été équitable. Cependant, la parole véhiculée a été plus ou moins de qualité. En ce sens qu'il s'agissait d'une parole réfléchie et argumentée.