Des chantres de carrière détrônés dans la basse-cour

 


Lorsque la basse-cour a été aménagée de façon traditionnelle, une seule catégorie d'oiseaux chantait toutes les heures de la journée, bien qu'elle soit minoritaire. Mais, pour dire vérité, on a souvent entendu de voix d'or dans la basse-cour, pendant cette période. Aussi pendant ces temps là, la classe qui compte le plus d'oiseaux passait pour la classe la plus faible. En conséquence, cette classe la plus faible souffre de se faire entendre malgré qu'elle chante aussi. La simple raison qui empêche de les entendre est que la structure de la basse-cour exigeait un certain effort pour accéder aux podiums existants. Par conséquent, du fait que seulement un petit groupe répondait à certaines exigences de la structure de la basse-cour, il forme une classe privilégiée, ainsi la voix de la classe passait pour la voix de tous les oiseaux de la basse-cour. Et, cela donne l'intention que tous les oiseaux de la basse-cour savent bien chanter, parce que les autres basse-cour avoisinantes et les oiseaux spectateurs entendaient des mélodies charmantes, pourtant cette perception est loin d’être une vérité. 

Cependant, il faut reconnaître que la première structure de la basse-cour n'a pas privilégié aucune classe d'oiseaux sur une autre classe. Moyennant, c’était aux oiseaux de la basse-cour de faire des efforts axés sur l'intelligence pour pouvoir accéder aux rares podiums qui existent dans la basse-cour afin de faire aller beaucoup loin leur voix.

Mais après de long temps écoulés, la classe d'oiseaux majoritaire, qui souffrait de la classe d'oiseaux minoritaire, bénéficie d'une révolution faite des autres oiseaux des autres basses-cours dans le monde des oiseaux. Cette révolution touche la structure des podiums dans presque toutes les basses-cours. Elle diversifie les podiums. Maintenant, presque toutes les classes d'oiseaux ont accès à des espaces leur permettant d'entendre par d'autres oiseaux du dehors. Dès lors, il y a une diversité de voix qui sort de la basse-cour. Contrairement avant la révolution, il y a une certaine équité dans la basse-cour. 

Cependant, depuis après la révolution, les mélodies qui sortent de la basse-cour ne sont pas si agréables à l'oreille comme celles qui sortaient avant la révolution.

Certes, la révolution tend vers l’équité, mais elle entraîne des conséquences. En ce sens, des oiseaux de la classe anciennement dépourvu d’accès à des podiums traditionnels de la basse-cour, qui méritaient de suivre de cours de musique chantent maintenant à gorge déployée. Ce qui est pire, ils prétendent donner des leçons de musique à d'autres oiseaux de la basse-cour, qui eux-mêmes mieux habiles à donner des leçons de musique à autrui. Sous le coup de cette révolution, des vrais chantres qui savent mieux chanter, se contentent d'observer le désastre des oiseaux-chanteurs amateurs, avec de rares interventions dans la basse-cour.

La révolution que bénéficie la basse-cour a été nécessaire, mais faute de préparation par le gardien de la basse-cour, la révolution apporte trop de choses négatives. En ce sens, la nouvelle génération des oiseaux accroche aux oiseaux les plus médiocres en ce qui à trait aux mélodies. 

La raison la plus flagrante qui explique  cet attachement de la nouvelle génération d'oiseaux au classe d'oiseaux médiocre est l'absence de l'innovation chez les chantres de carrière. 

D'ailleurs, la classe d'oiseaux qui n'avait pas accès aux anciens podiums de la basse-cour et qui a été toujours la plus faible et médiocre, dès qu'elle a accès facile aux nouveaux podiums de la basse-cour, elle détrône les chantres de carrière ; elle devient presque seule dans la basse-cour, car il y a une diversité de podiums alors que l'ancienne classe n'a pas été préparée pour les nouveaux podiums de la basse-cour. Ainsi, la nouvelle génération d'oiseaux a développé un amour pour des choses faciles aussi que médiocre. 


Lopkendy JACOB

Lopkendyjacobrne@gmail.com


Commentaires

  1. Je pense surtout à notre réalité, en lisant ton texte. Très bonne reflexion.

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  2. Magnifique, Bravo camarade ! Je pense à la réalité haïtienne.

    KL.

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